Archives d’Auteur: mathesisuniversalis
Jean Herman : « adieu l’ami » (1968)
https://m.ok.ru/video/87701588667
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Adieu_l%27ami
Sorti en août 68; c’est un film que j’adore, je ne l’ai vu que beaucoup plus tard, alors que je ne croyais plus aux dieux, à l’amour, à la révolution..
à l’époque j’habitais non loin du « Breteuil », où se passe une scène , et que j’ai beaucoup fréquenté des années plus tard.
non, si ça me tient tellement à cœur c’est pour Olga Georges-Picot, qui jouait Catrine dans « Je t’aime je t’aime », ce film prodigieux d’Alain Resnais, sorti en 68 aussi, où le « voyage dans le passé » consiste pour Claude Rich à retrouver une morte, et à se tirer une balle en plein cœur pour la seconde fois, (« un temps deux fois vécu ») aux accents de « Misterioso » de Thelonious Monk
A propos d’Olga Georges Picot, Jacques Sternberg, le scénariste, dit :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Je_t%27aime,_je_t%27aime
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Olga_Georges-Picot
«Le scénariste du…
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Claude Sautet : Mado (1976)
A voir ici :
https://m.ok.ru/video/86778776251
Page Wikipédia :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Mado
»Un film ou se mèlent le mélodrame de l’homme seul, la détresse d’une jolie fille et l’ambiance des copains tous soucieux de s’en sortir dans le monde des années 70. »
Le précédent de Sautet est « Vincent, François, Paul et les autres « deux ans avant : je l’avais vu à sa sortie en 1974 dans un cinéma vers Convention, qui n’existe plus aujourd’hui.Et puis avant, en 1971, il y a « Max et les ferrailleurs « , aussi avec Piccoli et Romy Schneider.
Le « mélodrame de l’homme seul ( et riche) » c’est celui de Simon Léotard, le promoteur immobilier, qui paye pour avoir une femme (Mado) qui « a bien dû se débrouiller lorsque l’huissier s’est pointé « : ce qui sépare « Vincent » en 73 et « Mado » en 76, c’est le début de…
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Ivan Illich, par Renaud Garcia (Bibliothèque verte de PMO)
Version imprimable d’Ivan Illich
Ivan Illich
(1926–2002)
Mis en ligne par PMO sur leur site le 17 octobre 2020
Un penseur incarné. Appelé par le génie des lieux. Ainsi pourrait-on évoquer Ivan Illich, prêtre itinérant qui, toute sa vie, pensa et cultiva la convivialité, l’amitié et l’hospitalité. Né à Vienne, en Autriche, d’une famille mi-yougoslave mi-allemande, il émigre après la Seconde Guerre mondiale vers l’Italie. Tour à tour guide de montagne, berger et traducteur des multiples langues qu’il croise, il étudie dans le même temps la cristallographie, la chimie, la théologie et l’histoire. Polyglotte, pressenti pour accomplir une carrière diplomatique au Vatican, il rompt avec ce destin – sans pour autant rejeter l’Église ni le catholicisme, auquel il doit sa construction intellectuelle et nombre de ses concepts – pour devenir, dans les années 1950-1960, jeune prêtre dans une paroisse portoricaine de New York. Vice-recteur de l’université…
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Le rôle de figurant de Patrick Dewaere (jeune résistant fusillé) dans « Paris brûle t’il ? » de René Clément en 1966
Le 16 juillet 1982. j’étais à Paris, revenu le 12 juillet d’Abidjan où je travaillais à l’époque : c’est le jour où Patrick s’est suicidé en se tirant une balle chez lui, dans sa maison du 14 eme arrondissement, impasse du Chemin Vert.
J’avais la trentaine (29 ans et sept mois) , 35 ans pour Dewaere, et je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie. On ne se suicide pas à 20 ans, sauf dans les livres, à 30 ans si
Je me souviens de mon effroi d’alors, car c’était un acteur et un homme que j’admirais, notamment pour son rôle dans « Série noire « de Corneau, ou « Coup de tête « de Jean Jacques Annaud, sorti en 1979.
Mais il a joué de manière plus précoce:
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Patrick_Dewaere
en particulier dans le célèbre film de René Clément : « Paris brûle t’il ? »…
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Henri Decoin : « Pourquoi viens tu si tard ? » (1959)
à voir ici :
https://m.ok.ru/video/283679787707
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Pourquoi_viens-tu_si_tard_%3F
Je dois être un peu fleur bleue, mais ce film me bouleverse. Notamment, vers 1h 11 minutes, la scène où les couples dansent, chez « Temporel », sur la chanson du film, chantée par une voix féminine, celle de Virginie Réno (aussi toutes les femmes qui dansent répètent les paroles) non par Aznavour comme au générique :
«
La vie m’a déjà brisé, roulé, traîné
Comme une algue sur la plage abandonnée
Que l’on dispute à la rive
Maintenant que les espoirs de mes 20 ans
Et les mensonges dorés que j’aimais tant
Sont partis à la dérive
Tout ce que tu fais pour moi
Colombe aussi, la joie me donne
Des millions de joies
Pourquoi faut-il que ta main prenne ma main
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L’absurdité du « plan vital » dans le « feu follet » de Louis Malle
Le coup de force de Louis Malle, c’est d’avoir transformé Alain Leroy, pâle héros de la nouvelle de Drieu La Rochelle, en alcoolique, alors que c’est un toxicomane dans le livre.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Le_Feu_follet_(film)
Dans la scène au café de Flore, où se trouvent les fantômes de Sartre et Simone de Beauvoir, Alain , sorti le jour même de cure de désintoxication, « rechute » absurdement en buvant un verre de cognac laissé par le client précédent. Il le fait après avoir contemplé le « spectacle » de la rue, de la vie : toutes ces inconnues, où vont elles ? peut être tout simplement chez elles..
http://damienbe.chez.com/alcools.htm
« Tu es debout devant le zinc d’un bar crapuleux
Tu prends un café à deux sous parmi les malheureux
Tu es la nuit dans un grand restaurant
Ces femmes ne sont pas méchantes elles ont des soucis cependant
Toutes même la plus laide…
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Méditation sur le temps : 1939, le dernier été avant l’horreur
J’ai récemment donné le lien pour ces deux films, avec « La parabole de la voix » de Hermann Broch, magnifique méditation sur le temps, « union des contraires que sont le silence et la voix des âges révolus » :
le film de Ruth Zylberman, « 1939 un dernier été » :
part des images du film amateur de Marcel Grégoire en août 1939, juste avant le basculement :
https://www.cinematheque-bretagne.bzh/Base-documentaire-426-3966-0-0.html
et s’interroge sur les motivations du touriste belge en vacances avec sa famille :
»quels vertiges voulait il fixer ? »
»est ce qu’ils savaient ce que nous savons, nous qui les regardons : que ce dernier été 1939 est une frontière, entre ce qui vient avant et ce qui vient après, et ne pourra plus jamais être le même ? »
Mais ici je dois rappeler aussi ce qu’écrit Thomas Mann dans la préface à la «…
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War is show- business
« is it true ?
How the fuck do we know ? »
https://www.bastamag.net/pandemie-covid19-coronavirus-Macron-guerre-virus-confinement
Claude Lelouch : « Un homme et une femme » (1966) et « Un homme et une femme 20 ans déjà « (1986)
Pour voir « Un homme et une femme » film sorti en 1966:
https://m.ok.ru/video/9126707475
ou
J’y ajoute un des plus beaux passages à mon avis, la « samba Saravah « chantée par Pierre Barouh, son prénom Elie a été changé pour le protéger des persécutions raciales après 1940 :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Pierre_Barouh
Et la même au soir de sa vie ( puisque le thème privilégié de la série , très juif, comme d’ailleurs l’oeuvre de Lelouch, est le temps qui passe, en hébreu עת, si proche de את, Eth l’un des mots les plus importants de la langue biblique puisqu’il introduit le complément d’objet direct, et qui ne diffère du mot désignant le temps que par la lettre Aleph remplaçant la lettre Ayin = source, œil; de plus Eth = Aleph+ Tav est formé de la première et de la dernière lettre de l’alphabet, qu’il englobe donc en quelque sorte )
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